Cette vidéo est sur Le Traité de l’Antarctique.
Je l’avais vu sur YouTube il y a bien longtemps, et je viens d’avoir un mal fou à retrouver…
Pas sur YouTube, bien sûr!
Je l’ai donc rajoutée sur DissidenceTV.fr
Elle dérange, visiblement, alors autant en profiter…
Les géocentristes fouillant ce sujet apprécieront très fortement!
Elle leur est dédiée 😉
Le traité de l’Antarctique, vous connaissez?
Celui dans lequel, pour une seule et unique fois, tous les gouvernements de la plat-nète se sont mis d’accord et n’en ont JAMAIS dérogé.
Celui qui interdit à toute personne non autorisée d’y mettre les pieds.
Et encore, pas n’importe où, et de façon très encadrée.
Pour proteger un bout de banquise, paraîtrait-il…
Jusque ici, tout va bien pour vous?
Rien ne vous semble bizzard, incohérent, énigmatique?
Et pourquoi n’en entendons-nous JAMAIS parlé, non plus? OMERTA TOTALE.
Y aurait il là-bas autre chose qu’une banquise?
Cela ressemblerait il Vraiment à une Simple banquise?
N’y aurait il pas autre chose que le Reste de l’Humanité ne doit JAMAIS découvrir ?
Comme par exemple, sa forme Réelle, sa Taille réelle et d’autres Secrets encore plus grands ?
Pourquoi autant de mystères et d’interdits pour une simple plaque de glace?
Cette caste qui détruit tout sur la Plat-nète, la faune et la flore, et même nous l’Humanité vous explique qu’elle souhaite protéger les pingouins et les phoques et vous y croyez Vraiment?
Allons! Sérieusement…
C’est probablement même tout le contraire, à bien y réfléchir.
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LE STATUT INTERNATIONAL DE L’ANTARCTIQUE :
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Retranscription du discours de la conférence:
Cet après-midi je veux vous parler du traité de l’Antarctique.
Je sais que tout le monde est familier, dans les détails, avec le traité de l’Antarctique.
C’est bon, j’ai fini…!
Je veux parler de l’histoire politique de l’Antarctique.
La question la + importante est probablement: “Qui est en charge?”
Le traité… Il faut se placer dans la perspective du contexte historique.
C’était un accord international,négocié en 1959.
Parfois je donne cette conférence à des groupes de gens + jeunes qui n’ont aucune idée de ce dont je parle, mais vous pouvez vous rappeler quelle était l’atmosphère politique globale à l’époque, il y a avait quelques tensions palpables, surtout entre les USA et l’ex-URSS.
La coopération et collaboration internationales étaient des concepts étrangers [à ces parties].
Le traité avait pour objetif de discuter de 2 problèmes prégnants.
Il existait une menace potentielle réelle de conflit international portant sur certaines zones de l’Antarctique, et c’était une opportunité unique pour les nations du monde de faire perdurer une collaboration scientifique qui avait commencé avec l’Année Géophysique Internationale [IGY 1957-1958], je reviendrai là-dessus.
Le problème majeur était les prétentions territoriales. Le Royaume-Uni revendiqua un territoire en 1908.
Aiguillonnée par le R.U., la Nouvelle-Zélande fit de même en 1923, l’Australie en 1933, la France suivit immédiatement l’Australie avec une revendication en 1924 [1934?], puis la Norvège, le Chili, et l’Argentine revendiquèrent à leur tour un territoire.
Ces 2 derniers s’y prirent juste avant la 2ème GM, mais ce qui est intéressant c’est qu’avec le R.U. ils revendiquent tous 3 un droit au même territoire.
Il y avait un certain nombre de problèmes et d’inquiétudes, et en fait les Allemands, sous Hitler, envoyèrent une expédition vers l’Antarctique, en 1939, mais il ne revendiquèrent jamais de territoire.
En regardant cette image vous constaterez qu’il existe une zone non revendiquée.
Les USA… Les nations ayant déjà revendiqué un territoire s’attendaient à ce que les USA revendiquent un territoire, et ils ont +/- mis de côté cette part du gâteau pour eux.
Les USA avaient de bonnes raisons de revendiquer un territoire, grâce à leurs divers explorateurs mais…
Il est très intéressant que les USA…et vous noterez qu’une autre puissance mondiale n’a pas de revendication: l’Union Soviétique. Les 2 pays avaient la même politique,
ils ne firent aucune revendication et ne reconnurent aucune revendication faite par les autres pays.
Une fois cette activité arrivée à terme [IGY], le personnel scientifique de chacun de ces pays, réalisa qu’il était absolument essentiel de continuer ce type d’effort coopératif.
Ils furent capables de présenter le problème aux politiques pour dire: “Nous devons trouver un moyen de faire fi des différences, des revendications territoriales et problèmes de souveraineté, afin qu’on puisse continuer à poursuivre nos recherches en Antarctique.”
Ils commencèrent donc le dialogue, les négociations pour le traité de l’Antarctique.
Les USA demandèrent un sommet au milieu de 1958. Les négociations commencèrent, et au 1er décembre 1959, un traité fut convenu et signé par ces 12 pays ayant pris part à l’IGY: les 7 pays ayant une revendication, et les 5 qui n’en avaient pas, dont les USA et l’URSS.
Et bien sûr une fois le traité signé il faut le ramener dans son pays pour le faire ratifier par le gouvernement, que tout le monde l’approuve, et donc le traité n’est entré en vigueur qu’au 30 juin 1961.
Il s’applique à tout ce qui est au sud de 60° de latitude sud.
L’aspect principal du traité est qu’il permet la liberté de recherche scientifque dans l’Antarctique.
Si vous voulez aller dans la zone revendiquée par le Chili, l’Argentine, et le R.U., vous n’avez pas à demander leur permission.
Vous pouvez y aller et réaliser de la recherche.
Toutes les activités de recherche, tous les plans, sont partagés à l’avance entre les pays.
SCAR [Commité Scientifique pour la Recherche en Antarctique] travaille avec tous les pays en sorte qu’il n’y ait pas de redondance, que les gens ne répètent pas les mêmes expériences, à moins que ce soit nécessaire de répliquer certaines expériences, dans des lieux différents notamment.
Et toutes ces informations sont partagées gratuitement.
Si vous êtes le chef de recherche d’un projet en Antarctique, il vous faudra +/- 2 ans pour que vos données soient publiées, mais après ça vous serez dans l’obligation d’avoir ces données disponibles publiquement, pour quiconque veut y avoir accès.
L’ensemble de la zone est exlusivement réservé à des objectifs pacifiques.
Les activités militaires, en dehors de celles destinées à fournir un support logistique aux activités de recherche, ne sont pas autorisées. Pas de bases militaires, pas de tests d’armes.
Si vous vous souvenez, à la fin des années 1950 il y avait bcp de discussions sur “Qu’allons-nous faire de tous ces déchets nucléaires qu’on génère?”
Il y avait un mouvement qui disait: “Eh, on a un endroit génial pour s’en débarrasser, on va le balancer dans l’Antarctique!”
Le traité interdit noir sur blanc les essais nucléaires dans l’Antarctique, et le stockage de déchets nucléaires.
Il n’interdit pas l’utilisation de matériel radioactif pour mener à bien des expériences scientifiques, mais vous ne pouvez pas stocker les déchets.
Et il n’interdit pas l’utilisation d’énergie nucléaire, si vous optez pour ça, mais vous ne pouvez pas vous débarrasser de vos déchets là-bas.
Une autre clause majeure du traité était le droit à des inspections sur place.
Croyez-le ou non, c’était le 1er traité international qui a jamais eu une clause pour des inspections;
le 1er traité signé par les USA et l’URSS qui avait une clause pour l’inspection des installations d’autres pays.
Si vous êtes mandaté par l’agence idoine au sein de votre gouvernement, – aux USA c’est le Département d’Etat – en tant qu’inspecteur du traité, vous pouvez aller dans les installations de n’importe quel pays et observer ce qu’ils y font.
Ils ont un processus de décision très intéressant qu’à 1ère vue on aurait pu penser être un désastre!
Mais ça ne l’est pas. Ce doit être unanime.
Si une nouvelle clause est proposée pour modifier le traité ou y ajouter de nouvelles régulations, ça doit se faire par consensus. Chaque pays signataire du traité doit être d’accord.
Rien n’arrive très vite avec ça, mais au moins il y a un consensus.
Les clauses légales se sont avérées une réussite: les objectifs pacifiques et la science de pointe continuent à être le but de tous les pays qui travaillent dans l’Antarctique.
Il est incroyable qu’on ait eu un accord de désarmement entre les USA et l’URSS, en 1960.
Nous sommes nombreux à nous souvenir que c’est à cette même époque que les enfants allaient au lycée et on leur apprenait à se cacher sous leur bureau.
Et vous aviez peut-être un endroit dans votre jardin réservé pour un trou [en cas d’attaque nucléaire] et autres…
En dépit de ces désaccords internationaux potentiels, on a pris une zone une fois et demie la taille des USA et on l’a mise de côté dans un but pacifique.
Vraiment incroyable!
Mais c’était en 1961.
Une fois que ça s’est calmé, ils ont regardé autour d’eux et ont vu que désormais 53 pays ont signé le traité,
représentant 80% de la population mondiale.
Une autre question qui revient régulièrement est: “Quand le traité prend-il fin?”
Il y a une clause dans le traité qui stipule qu’au bout de 30 années consécutives n’importe lequel des pays signataires, les membres votants qui ont un programme de recherche actif [dans l’Antarctique], peut demander une révision.
Personne ne l’a fait. 1991 est arrivée et s’est terminée, personne n’a demandé de révision.
Le traité ne prend jamais fin, il continue à perpétuité.
Ces annexes sur les déchets, chaque pays les a ramenées chez lui: le protocole sur les déchets, celui sur l’environnement…
Ils les ont ramenées chez eux et elles sont devenues des régulations ou des législations dans ces pays respectifs.
Aux USA elles sont couvertes par quelque chose qui s’appelle la Loi de Conservation de l’Antarctique.
J’aimerais tout vous dire à ce sujet: la loi fait presque 3 cm d’épaisseur!
Il existe des agents chargés de l’application de cette loi, ils ont un badge, ils ont une formation en application de la loi, ils ont la capacité d’effectuer fouilles et saisies de matériel et d’informations, ils peuvent ensuite écrire leur rapport et recommander des pénalités et des amendes.
Ma fille en rigolait et elle disait: “C’est un policier des pengouins!”
Avec cette loi, si vous détenez une plume de pengouin dans votre poche et que vous l’importez aux USA, vous avez une plume qui coûte 15.000$, parce que c’est illégal.
Vous ne pouvez approcher aucune faune à moins d’avoir un permis.
Je trouve absolument incroyable que vous puissiez avoir 12 pays, en 1959, quand on regarde la liste des dits pays, pour se mettre d’accord, surtout les USA et l’URSS mais aussi le Chili, l’Argentine et le R.U. avec leurs revendications qui se chevauchent pour se mettre d’accord. Mais pour que ce système perdure, jusqu’à aujourd’hui, c’est vraiment remarquable.
Et les gens demandent tjrs: “Pourquoi ne le copient-ils pas?”
Certaines parties du traité de l’Antarctique, notamment les clauses d’inspection et désarmement, qui sont incluses dans d’autres traités internationaux.
Une des clauses de ce traité, d’après les protocoles environnementaux, traite du tourisme.
Je veux vous en parler parce que nous serons tous directement concernés. [Ils partent en croisière là-bas, NdT]
Comme je l’ai dit + tôt, le traité couvre toute la zone au sud de 60° de latitude sud.
Quand le navire arrivera à cette zone, nous sommes liés par ces clauses.
Ce navire ne peut brûler des fuels lourds au sud de 60°.
Ce navire ne peut transporter des fuels lourds au sud de 60°.
Le capitaine et les ingénieurs ont donc calculé avec bcp de soins la quantité de fuels lourds qu’il y aura à bord, et ils l’auront brûlée avant d’arriver à 60° sud.
Au sud de 60°, merci de ne pas apporter de nourriture sur les ponts extérieurs.
Vous avez vu des photos d’oiseaux un peu + tôt. Si vous êtes sur le pont extérieur avec de la nourriture et qu’un oiseau vous arrive dessus, vous êtes en violation du
traité de l’Antarctique d’après la loi américaine, parce que la compagnie qui opère le navire est américaine et a un permis de l’Agence de Protection de l’Environnement pour venir ici.
Pas de déchets par dessus bord. Si vous êtes dehors avec votre récipient à café avec le couvercle dessus, faites très attention au vent, que ça ne s’envole pas!
Interdiction de fumer sur les ponts extérieurs au sud de 60°!
[Il y aura un endroit réservé pour ça sur le bateau.]
Faites attention quand vous sortez les mains de votre parka si vous êtes dehors,
si vous sortez vos gants soyez certains de ne pas laisser échapper des détritus.
Il est illégal de jeter quoi que ce soit par dessus bord, quand on est au sud de 60°.
Et je me répète avec la nourriture:
ces oiseaux-là sont bien meilleurs que vous quand il s’agit de se procurer de la nourriture. Ils vont vous attraper, et s’ils y arrivent, c’est illégal!
Et ils sont bien entraînés!